À Dijon-Prenois, on garde la ligne droite, mais on change de pilote. Yannick Morizot passe le témoin de la présidence à Vincent Martin, dirigeant du groupe Roger Martin, tout en restant à la direction générale du circuit. Deux trajectoires parallèles, un même cap.

The Place to B. Pourquoi avoir choisi de passer le flambeau ?

Yannick Morizot. Je pense que dans la vie, il est toujours temps de passer le flambeau. Et en plus de ça, c’est une vraie réflexion de fond que j’ai menée avec mes amis et associés qui sont dans le circuit. Je pense qu’il faut penser à l’avenir ; il y a un temps pour tout. Et puis, cette transmission a été réfléchie pour préserver l’esprit qui nous caractérise. Nous sommes très heureux d’accueillir Vincent comme nouveau président.

TPTB. Pourquoi reprendre la présidence du circuit ?

Vincent Martin. C’est une longue réflexion menée avec l’ensemble des associés du circuit, et en priorité Yannick. Déjà, nous sommes liés par l’amitié depuis de nombreuses années. De plus, j’ai une passion pour l’automobile et pour mon territoire. Naturellement, le choix s’est porté vers moi et je ne l’ai pas refusé. J’estime qu’avec cette transmission, on garde le même train, on change simplement le pilote et on continue à rouler. Et je crois que c’est la vraie définition qu’on peut apporter avec cette transmission. En tout cas, je remercie l’ensemble de nos associés, et je m’occuperai de très près de faire en sorte que cette belle infrastructure soit encore le fleuron du sport automobile.

TPTB. Que symbolise Prenois pour vous ?

V.M. On a de tout au Circuit Dijon-Prenois. C’est un circuit très technique et très rapide, qui est reconnu pour ça mondialement parlant. On prend beaucoup de plaisir à rouler dessus.

TPTB. Quel bilan tirez-vous de ces 17 années à la tête du circuit ?

Y.M. Ce bilan va être très bref. Nous avons tout fait pour remettre le circuit au goût du jour et le projeter vers l’avenir. Nous avons vraiment collaboré avec Vincent pour faire de cette piste un endroit sécurisé. Nous avons beaucoup travaillé en construisant de nouveaux espaces pour l’accueil de nombreux événements.

TPTB. Quels sont les futurs projets dans les cartons ?

V.M. Déjà, il faut asseoir ce qui est déjà établi. Ensuite, j’ai plein d’idées en tête, peut-être de nouveaux événements, mais on en reparlera plus tard. En tout cas, il faut privilégier cette infrastructure et ce patrimoine qui apportent beaucoup économiquement : entre les chambres d’hôtel, les restaurants… On a une carte à jouer encore plus importante en faisant venir l’Europe entière sur le circuit, et on va s’y atteler dans les prochains mois.

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