Depuis vingt-et-une éditions, le concert de rentrée Lalalib offre aux Dijonnais un moment de fête et de liberté en plein cœur de la ville. Un événement devenu l’un des plus grands rassemblements populaires de la région.
Certains marquent la rentrée par la fin de l’été. À Dijon, on préfère le prolonger encore un peu. Chaque année, fin août, le concert de rentrée Lalalib transforme le cœur de la ville en scène à ciel ouvert. Une grande fête musicale, gratuite et accessible à tous, qui réunit entre 25 000 et 30 000 personnes. L’histoire a commencé en 2002, à l’initiative de François Rebsamen. L’idée était simple : offrir aux Dijonnais un grand moment de rassemblement culturel.


« Ce rendez-vous est emblématique. Il incarne l’esprit d’ouverture de Dijon et sa volonté de rendre la culture accessible à tous. »
Nathalie Koenders, maire de Dijon
Deux décennies plus tard, la promesse est plus que tenue. Stromae, Etienne Daho, Selah Sue, Peter Doherty, Vitalic, Eddy de Pretto, Catherine Ringer ou Christophe : les plus grands noms se sont succédé sur cette scène urbaine. Depuis 2018, le concert porte le nom de Lalalib – clin d’œil à la liberté, à la chanson, et bien sûr à la Place de la Libération, centre névralgique du dispositif. Car c’est ici, entre la Lib et la Place du Théâtre, que Dijon vibre le temps de cette soirée d’exception.

Une programmation « féminine, fédératrice et audacieuse »
Pour cette 21e édition, prévue le 29 août 2025, la programmation concoctée par La Vapeur se veut « féminine, fédératrice et audacieuse », a souligné Christine Martin, adjointe à la culture de la Ville de Dijon. Entre chanson pop, rap, électro ou rock, les scènes accueilleront aussi bien des artistes locaux – comme LBD ou Edgar La Nuit – que des talents confirmés : Keziah Jones, Adé, Irène Drésel, Astéréotypie, Bagarre… Un savant mélange, pensé pour séduire un public large et intergénérationnel. « Ce rendez-vous est devenu emblématique. Il incarne l’esprit d’ouverture de Dijon et sa volonté de rendre la culture accessible à tous », souligne Nathalie Koenders, maire de la ville.
Derrière cet événement, une mécanique bien huilée : agents municipaux, bénévoles, commerçants et mécènes s’impliquent pour offrir un moment suspendu. Une manière de rappeler que la musique est, avant tout, un formidable vecteur de lien social.
Toutes les informations pratiques sont sur www.lalalib.dijon.fr
